" L'Eglise catholique est au coeur de la société occidentale depuis 2000 ans. Même si son influence décroit depuis le XIXème siécle, elle est restée à la source de notre culture. Pourtant la décennie 2010 risque de faire apparaitre que cette instituion, en apparence indestructible est très fragile. Son existence même est menacée. Et les conséquences sociales vont être importantes.La crise des vocations, et les finances
Le premier problème de l'église catholique, c'est son manque de prêtres. Actuellement, la France compte 15 000 prêtres. Au rythme de mortalité actuel, 800 nous quittent chaque année, pour une centaine de nouveaux entrants. Soit une perte nette de 700 prêtres par an. A ce rythme, dans 21 ans, il n'y aura quasiment plus de prêtres ou presque. Si l'on regarde la pyramide des âges.
Voici quelques chiffres donnés dans un récent sondage de la croix :
"À Saint-Dié, où 153 prêtres sont incardinés, on compte 109 prêtres de plus de 75 ans. Arras, qui revendique 258 prêtres incardinés, doit aussi assumer 170 prêtres de plus de 75 ans…" En clair, le taux de départ des prêtres va s'accélérer, et on risque fort d'épuiser une très grande partie des ressources en moins de dix ans.
Or, les prêtres assurent la "visibilité" de l'Eglise. Sans prêtres, pas d'églises ouvertes, pas de messes (encore que les enterrements puissent être réalisés par des laïcs). Et sans messes, difficile de recruter de nouveaux croyants. La conséquence immédiate : difficile de trouver de nouveaux donateurs pour l'église. Or là aussi l'âge moyen des donateurs va en s'accroissant. En clair, les finances seront dans le rouge d'ici la fin de la décennie. Et ce rouge risque d'être bien vif car si en France les églises appartiennent à l'état qui les entretient dans de nombreux autres pays c'est le clergé qui possède les églises. Dans de nombreux cas il n'a d'autres solutions que de les vendre. On trouve ainsi en Europe du nord des églises réaffectées à d'autres usages allant de la bibliothèque à la discothéque (vu en Angleterre, à Thornthon Heath dès les années 90).
Soyons clairs, cette situation n'est pas propre à la France. Même en Pologne, les vocations commencent à diminuer (mais elles restent très élevées). La croissance du catholicisme en Asie et en Amérique du Sud ne suffira pas du fait de la pauvreté relative de ces pays à équilibrer les comptes du vatican. En fait, aussi incroyable que cela puisse paraître, celui-ci risque de montrer des signes d'insolvabilité dès la fin de la décénnie 2010, sauf retournement de situation majeur."
piu plus
mercoledì 28 dicembre 2011
La fine della Chiesa - La fin de l’Eglise ?
La fine della Chiesa - La fin de l’Eglise ? - AGORA
Iscriviti a:
Commenti sul post (Atom)
Nessun commento:
Posta un commento